Une sondage récent mené auprès des travailleuses de l’éducation de l’Ontario, y compris des aides-enseignant(e)s, des travailleuses et travailleurs auprès des enfants et des jeunes, des éducateurs(trices) de la petite enfance agréé(e)s, des concierges, d’entretien et des métiers, et les secrétaires d’école représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et le Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario (CSCSO) montre qu’une grave crise de sous-financement a conduit à un manque extrême de personnel, à la non-satisfaction des besoins des élèves et à une augmentation de la violence dans les conseils scolaires francophones à travers l’Ontario.
Le sondage du SCFP-CSCSO met en évidence une crise de sous-effectif dans toutes les classifications, ce qui entraîne un soutien insuffisant aux élèves et au personnel des écoles francophones. Les secrétarias des écoles sont surchargés par des demandes croissantes, le nettoyage des écoles souffre et les réparations sont retardées ou ne sont pas effectuées. De nombreux travailleurs de l’éducation dans les conseils scolaires déclarent être confrontés à des incidents violents chaque jour.
Jeudi, Joe Tigani, président du CSCSO, et les présidentes et présidents des locales francophones du SCFP-CSCSO des quatre coins de la province partageront leurs expériences de travail dans un système éducatif en ruine et les horribles résultats de l’enquête.